Passer du pire au meilleur
Article de La Presse de la Manche (11 février 2000).
Inexistants à Valence le week-end dernier, les Cherbourgeois devront passer du pire au meilleur pour pousser le leader dans ses retranchements. On sait qu'ils peuvent le faire...
Sans doute est-il difficile de trouver, dans le Nord-Cotentin et tous sports confondus, une équipe capable de passer du jour à la nuit, du pire au meilleur, comme le fait, régulièrement le NC Hop. Battus à Valence le week-end dernier (2-1), dans le fief d'une équipe qui n'avait jamais gagné le moindre match cette année (mais qui restait sur une courte défaite (8-6) à Besançon, ce qui aurait dû mettre la puce à l'oreille des Cherbourgeois) les hommes du tandem Szopinski-Bernaquez ont réellement touché le fond.
Mais ce n'est pas pour autant qu'on ne leur accordera pas quelques chances de créer une grosse surprise à Annecy, samedi soir. Alain Bernaquez souligne : << Nous sommes capables du pire comme du meilleur, on le sait. Maintenant, nous allons tout de même affronter la meilleure équipe de ces play-downs. >>
<< Si on a les jambes mortes >>
A ce jour, Annecy a gagné cinq de ses six matchs et compte, au terme de la phase aller, deux longueurs d'avance sur ses suivants au classement, Avignon et Besançon. C'est dire que le NC Hop n'aura pas la partie belle.
Le co-entraîneur cherbourgeois ajoute : << C'est de loin l'équipe la plus forte de ces play-downs. Elle vaut certainement certaines équipes des play-offs. Elle évolue toujours en mouvement et on peut deviner ce que cela peut donner sur une grande glace comme la sienne... >> Autant dire que les Vikings devront sortir une partie de tout premier ordre pour espérer se tirer d'affaire. Une nouvelle fois privés d'Alain Bernaquez mais avec Y. Kerhoas et W. De Arburn (absents à Valence), ils n'auront aucun intérêt à lésiner sur les efforts.
<< Si on a les jambes mortes en quittant la glace, si on est fatigué, cela ira. Quel que soit le résultat final. >> Cherbourg n'aura alors rien à se reprocher.
Benoît Henry