Gare aux Corsaires

 

Article des Dernières Nouvelles d'Alsace (29 octobre 1999).

Mal en point(s), les Strasbourgeois n'ont plus le choix : ils doivent absolument gagner pour se rassurer et limiter les dégâts comptables et psychologiques. Problème, c'est un Nantes revanchard qui s'avance sur la patinoire du CSG. Ce samedi en fin d'après-midi, la patinoire de Strasbourg va proposer un de ces spectacles comme le hockey les aime. Entre deux équipes qui rêvaient jouer les trublions en début de saison et qui se retrouvent, après six journées pour les uns (Strasbourg) et sept pour les autres (Nantes), dos au mur. Avec leurs illusions en bandoulière. Et la rage au cœur. << Pour nous il n'y a pas à chercher très loin : ce match contre Strasbourg est un match capital, explique-t-on au siège du club nantais. Nous ne perdons peut-être que d'un ou deux buts à chaque match mais ça ne rapporte pas de points. Et psychologiquement, ça fait très mal. Nous n'avons pas le petit plus qui nous permettrait de passer devant >>.

Mulhouse face à Cholet

Bref, les Corsaires ne sont pas franchement en meilleur état psychologique que leurs adversaires du jour ébranlés par deux retentissantes déconvenues à domicile face à Cholet (1-2) et Tours (3-4). D'où la quasi-certitude d'un match engagé, l'essence même du hockey. Match au cours duquel aucune équipe ne lâchera le morceau. Plus qu'une question de principe, c'est d'une question d'honneur qu'il s'agit. Question de suprématie en revanche à Mulhouse où les Scorpions, solides leaders de la poule, ne devraient faire qu'une bouchée de Cholet. Même ravigotés par leur victoire surprise à Strasbourg, les Dogs, humiliés 14-2 chez eux par les Mulhousiens à l'aller, ne semblent pas en mesure de résister plus d'un tiers-temps à l'armada haut-rhinoise.

P.C.

 

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